Germanika

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Opération Walkyrie

L'opération

Walkyrie

Le 20 juillet 44,

Hitler devait

mourir.

 

Mais bénéficiant d'une chance insolente, le Führer ressort vivant de l'attentat. Il est tellement peu touché par l'explosion qu'il reçoit Mussolini quelques heures plus tard.

 

Le 20 juillet 1944, le colonel Claus Schenk von Stauffenberg part de son appartement à Berlin-Nikolassee et prend l'avion pour Rastenburg, en Prusse Orientale, avec son aide de camp, le lieutenant Werner von Haeften, pour  se rendre en Prusse, à Rastenburg. Il est en effet attendu au quartier général de Hitler pour y livrer un rapport. Dans sa serviette: les documents à présenter, mais surtout: une bombe!

 

Cette bombe, de fabrication anglaise, s'active en brisant une capsule de verre contenant un acide qui dissout un fin fil d'acier, lequel relâche une pointe qui vient frapper le chapeau de percussion. L'épaisseur du fil d'acier permet de contrôler le temps de retardement de l'explosion. Celle du colonel von Stauffenberg a un retard d'une dizaine de minutes.

 

Stauffenberg passe sans encombres les barrages de SS (le camp est entouré de trois barrages concentriques) qui le fouillent lui, mais pas sa serviette qui contient des  documents "Streng geheim", top secrets...

 

toutes façons, même un SS ne se méfierait pas de cet héros de guerre, bardé de décorations, qui a sacrifié sa santé et une partie de ses membres au IIIème Reich.

 

Stauffenberg s'isole un moment, sous le pretexte de changer de chemise car la canicule est vraiment éprouvante, pour enclancher les deux bombes, mais il est interrompu: la conférance est avancée et il s'agit de se presser. Le maréchal Keitel semble décidé à être sur le dos du jeune colonel. Le Führer après la conférance, doit encore recevoir le Duce. Il s'agit donc de ne pas traîner!

 

Handicapé par son unique main réduite à trois doigts, Stauffenberg manipule avec difficulté la pince déstinée à écraser une ampoule contenant de l'acide pour le détonateur à retardement. En plus, il est rapidement dérangé dans cette opération. Finalement, il ne parvient à n'activer qu'une seule des deux charges.

 

Keitel, de fort méchante humeur, l'attrape pratiquement par la peau du dos, et l'intime vertement de venir.

 

Stauffenberg est brievement présenté au Führer qui semble à, la fois impressionné par les blessures de guerre du jeune colonel, et en même temps, se demande pouquoi il sert toujours dans l'armée malgré ses handicaps. Stauffenberg, pendant ce temps, fait la désagréable constation qu'une fois de plus, Goering et Himmler sont abscents. Mais cette fois-ci, Stauffenberg est déterminé. Le 11 juillet, il avait renoncé à déposer sa bombe à cause de l'abscence des deux grands pontes nazis, mais ce 20 juillet, tant pis, plus question de différer sans cesse l'attentat. C'est à croire que Goering et Himmler savent ce qui se trame!

 

Il n'aime pas non plus les trois fenêtres grandes ouvertes: l'effet de la déflagration sera atténué. Maudite canicule qui a fait que la réunion se déroule dans une cabane en bois au lieu du bunker habituel!

 

Il se rassure cependant en se disant qu'il va déposer sa serviette chargée très près de Hitler. Le dictateur ne survivra certainement pas à l'explosion.

 

A 12h36, Stauffenberg pose sa serviette contre l'un des  pieds de la table.

 

Sous le pretexte d'un coup de téléphone urgent à donner Stauffenberg s'éclipse, sans que grand monde ne remarque son retard..

 

Le colonel Brandt, gêné par la serviette, l'expédie de l'autre côté du lourd pied de la table, qui se trouve ainsi entre la bombe et le Führer.

 

Il semble que Keitel remarque l'abscence du jeune colonel et qu'il s'en indigne. Il sort de la salle de réunion pour voir ce qu'il en est.

 

A l'intérieur, Heusinger achève son rapport : "...Si le groupe d'armée du lac Peipous n'est pas enfin retiré maintenant, nous subirons une catastrophe."

 

Au moment où il prononçe le mot "catastrophe", la bombe explose. On entend une énorme déflagration et la cabane vole en morceaux.

 

Stauffenberg est caché dans un abri proche, il est témoin de la formidable explosion et il commet la grave erreur de croire que Hitler est mort.

 

En réalité, quatre hommes ne se reléveront pas, mais Hitler n'est que légèrement blessé.

 

Stauffenberg joue de ruse pour parvenir à passer le barrage de SS et acceder à l'aéroport.

 

Un des gardes, plus intransigeant, reçoit par téléphone l'ordre du Rittmeister von Moellendorf, officier de la FHW, lui-même conjuré,  de les laisser passer les deux officiers.

 

Il s'engoufre dans un Heinkel He 111 prêt à décoler, toujours accompagné de son officier d'ordonnance et ami,von Haeften.

 

Il ignore que déjà, un ordre de le descendre est émis du quartier général du Führer, qui n'a pas mis longtemps à dénombrer les abscents après l'éxplosion. Heureusement, l'ordre échoue entre les mains d'un allié, Friedrich Georgi de l'état major de la Luftwaffe, qui "oubliera" de le transmettre. Stauffenberg arrive donc sans encombres au Grand Commendement de l'Armée pour mettre son plan en oeuvre.

 

Sur place, Stauffenberg a une très mauvaise surprise: les conjurés n'ont rien entrepris! Pas un ordre n'a été donné, les conjurés attendaient mollement d'avoir la confirmation de la mort de Hitler. Stauffenberg rentre dans une rage folle, mais bientôt une autre nouvelle, encore plus désagréable, lui parvient: il a loupé son coup: le Führer est indemne !

 

L'attentat manqué est une catastrophe! Hitler ne perd pas une minute: il ordonne une traque sans pitié contre les conjurés. Il expédie Goebbels faire un communiqué, pour "rassurer" le bon peuple qu'il est toujours bien vivant, et lui-même, apres s'étre fait soigner ses brûlures superficielles, prend la parole au micro.

 

A l'écoute de cette voix caractéristique, certains conjurés jugent bon de mettre fin à leurs jours avant l'arrivée de la Gestapo.

Hitler reçoit comme convenu son ami Mussolini à qui il montre la cabane détruite.

 

 

A Berlin, les conjurés se rendent ou meurent

 

 

Vers 12h00, les chefs de la Schwarze Kapelle sont réunis au quartier général de l'armée de l'intérieur. Ils attendent pour lancer l'opération Walkyrie que le général Olbricht, reçoive de Fellgiebel la confirmation de la mort du Führer.

Le général von Haase, commandant du Grand Berlin, s'assure que ses troupes restent dans leurs casernes jusqu'au moment d'agir.

Beck, John, Witzleben, à qui serait confié le commandement en chef de la Wehrmacht en cas de réussite, et Hoepner, général de Panzer, prêt à donner des ordres à la Panzerarmee viennent rejoindre le groupe.

Mais le coup de téléphone tarde!

A 15 heures, toujours aucune nouvelle.

Vers 16 heures, enfin, le téléphone sonne: c'est von Haeften qui vient d'arriver à Rangsdorf avec Stauffenberg. Le colonel Mertz von Quirnheim lui demande si l'attentat avait réussit ou échoué. Il s'entend répondre que oui : Hitler était bien mort.

Olbricht déclanche enfin le feu vert pour l'opération Walkyrie.

A Berlin, Olbricht commence par essayer de convaincre Fromm, son supérieur, commandant en chef de l'armée de l'intérieur, de rallier la conspiration. Jusque-là, Fromm s'était contenté de fermer les yeux.

 

S'ils obtenaient son appui déclaré, les conspirateurs pourraient alors compter sur les services de plus de trois millions d'hommes en Allemagne. Mais Fromm, prudent,  déclaré qu'en tant que "commandant en chef de l'armée de l'intérieur, il ne pouvait prendre des mesures aussi importantes sans s'être assuré personnellement de la mort du Führer".

Croyant que la ligne de Rastenburg était coupée comme il était convenu, Olbricht offre donc d'appeler Keitel.

Fromm s'exécute, et à la désagréable surprise d'Olbricht, Keitel répond aussitôt.

Fromm lui demande ce qui s'est passé réellement à Rastenburg, car les rumeurs les plus folles circulant à Berlin sur la mort de Hitler.

Keitel l'interrompt : "Mensonge ! Un attentat a eu lieu contre le Führer, mais il a échoué. Le Führer n'est que légèrement blessé. D'ailleurs, Il se trouve  en ce moment avec le Duce."

Tous les regards convergent sur Stauffenberg, qui arrive de Rangsdorf. Celui-ci est  catégorique :

-Je l'ai vu moi-même", affirma-t-il. "J'étais debout avec Fellgiebel au bunker 88, quand s'est produite l'explosion. On aurait dit un obus de 15 cm, frappant de plein fouet la baraque. Il est impossible qu'il y ait un seul survivant". 

Stauffenberg se précipite chez Fromm, pour lui confirmer la mort du Führer.

Fromm demeure circonspect et rappelle que Keitel affirmait le contraire.

-Le maréchal Keitel ment, comme d'habitude ! je vous répète que Hitler est mort, affirme Stauffenberg.

Olbricht intervint alors :

-Etant donné les circonstances, nous avons donné l'ordre de proclamer l'état d'urgence aux chefs de régions.

-Que signifie ce « nous »? C'est de l'insubordination ! Qui a donné un tel ordre?" s'insurge Fromm.

-Quirnheim, mon chef d'état-major, répond Olbricht.

Fromm, qui ne voit pas pourquoi il ne serait plus maître de la situation,  l'informe qu'il est en état d'arrestation.

-Mais Herr Generaloberst, le Führer est mort s'écria à nouveau Stauffenberg. J'ai moi-même amorcé la bombe. Personne n'en est sorti vivant."                                     

Fromm répliqua : "L'attentat a échoué. Vous devez vous tirer une balle dans la tête."

Stauffenberg réplique qu'il n'en est nullement question et Olbricht intervint de nouveau : "Herr Generaloberst, ceci est notre dernière chance de passer à l'action pour sauver notre pays de la ruine totale. Si nous ne frappons pas maintenant, tout est perdu."    

-"Etes-vous impliqué dans cette affaire? demande  Fromm qui connaît déjà la réponse à sa question.

Olbricht confirme. Fromm reprit aussitôt :

-Alors,  dans ce cas, vous pouvez tous vous considérer en état d'arrestation, lança Fromm, froidement.                           

-C'est là que vous vous trompez, Herr Generaloberst, car c'est nous qui vous arrêtons", réplique Olbricht calmement.

Après une lutte acharnée, Fromm est maîtrisé

Vers 17h30, Stauffenberg, Olbricht et Quirnheim quittent Fromm pour continuer la mise en application du plan.

Le général Fritz Thiele, chef des transmissions au Bendlerblock, qui devait transmettre les messages de la Schwarze Kapelle,

Ne sachant pas ce qui s'est passé, téléphone à Rastenburg et apprend que Hitler est vivant.

Thiele, affolé retourne aussitôt sa veste. Il fait couper  les communications de la Schwarze Kapelle.

Même si  les premiers ordres ont déjà été transmis, la non transmission des consignes suivante sera fatale au groupe des conjurés, qui se retrouve ainsi isolé.

Le coup d'état a encore une chance de réussir, mais pour cela, il fallait que les conjurés gagnent à leur cause  les troupes de la Wehrmacht.

Pendant ce temps, von Kluge passe toute la journée du 20 juillet avec ses chefs d'armée.

Vers 18h00, il revint à La Roche-Guyon où on lui remit le message suivant : Hitler a été assassiné, Beck est proclamé chancelier et Witzleben commandant en chef de la Wehrmacht.

Beck appelle donc le maréchal von Kluge pour lui demander son ralliement à la conspiration

Kluge, hésitant, demande un délai de réflexion et raccroche.

La conspiration, pour avoir une chance de réussir, devait avoir le soutien de l'OB-West. En effet, si l'éventualité se présentait, d'ouvrir le front et de permettre aux armées anglo-américaines de marcher jusqu'à la frontière ouest de l'Allemagne, les négociations avec les alliés en seraient plus aisées

 

Mais, vers 18 heures, Goebbels, aperçoit depuis la fenêtre de son ministère, des troupes encercler l'immeuble.

Il reconnaît alors le commandant de la compagnie, le major Remer, officier connu pour son attachement au Führer.

A ce moment précis, Goebbels joue son va-tout .Il fait venir l'officier dans son bureau, et lui affirme qu'Hitler est vivant : "[...] Je lui ai parlé il y a quelques minutes. Une ambitieuse petite clique de généraux a mis sur pied ce putsch militaire. C'est une infâme perfidie. La plus infâme de l'Histoire." Et pour finir de le convaincre, il téléphone au Führer.

Remer est soulagé. Il préfère nettement cette version. Il n'avait obéi qu'à contrecœur à cet ordre d'établir un cordon de troupes autour du siège du gouvernement !

Heureux d'avoir pu déjouer l'attaque qui venait de lui être portée par les conjurés, Goebbels poursuit ce dont il s'est toujours montré excellant: la propagande!

Aussi, rappelle-t-il à Remer  qu'il vivait là un moment historique et qu'une lourde responsabilité pesait sur ses épaules. Rarement le destin avait offert une telle chance à un seul homme... Puis jouant son dernier atout, il lui lança tout de go : "Je vais appeler le Führer maintenant, et vous lui parlerez. Le Führer peut vous donner des ordres qui annulent ceux de vos chefs n'est-ce pas?..."

Goebbels passe le combiné à Remer. Au moment précis où l'armée occupe le quartier du gouvernement à Berlin.

Les conjurés jouent de malchance ! Alors que des milliers d'officiers n'ont jamais échangé un seul mot avec Hitler, Remer en avait eu l'occasion lorsque  Hitler qui lui avait remis personnellement les feuilles de chêne pour la remise de la croix de fer de chevalier avec feuilles de chêne.

Remer a donc le bonheur de reconnaître au bout du fil la voix de son Fuhrer bien aimé, et il se sent aussitôt soulagé d'un grand poids

Remer quitte Goebbels, et Speer également présent, pour aller  ordonner à ses chefs de compagnies de maintenir les troupes en place, et de tenir désormais le quartier du gouvernement contre les conspirateurs.

A 19 heures, au quartier général de l'armée de l'intérieur, Stauffenberg est persuadé que ses ordres sont transmis aux quatre coins du Reich.  Il ne se rend pas compte que lui et ses alliés sont coupés du monde extérieur.

Vers 20h00, von Kluge reçoit le premier document officiel de la conspiration : une copie de la proclamation de Witzleben, en tant que nouveau commandant en chef de la Wehrmacht. Il se décide enfin. Il entreprend aussitôt traiter l'armistice et de faire stopper les tirs de V1 sur Londres, dans l'idée que les alliés en prendront bonne note lorsqu'il conviendra d

Keitel, lui ne demeure pas les bras croisés et multiplie les messages confirmant que Hitler est vivant et à peine blessé. Par conséquent,  tous les chefs militaires doivent ignorer tout ordre n'émanant pas directement de  lui-même ou de Himmler.

Von Kluge reçoit donc ce genre de consigne. Dépité, il se di qu' il est dans ce cas impensable d'imaginer plus longtemps l'éventualité d'une action indépendante en vue d'un armistice Il ne sait pas sur quel pied danser.

Il ordonne cependant à  Blumentritt et Speidel :

-Vérifiez le vrai du faux. Il nous faut d'abord connaître les faits. En attendant, laissez les choses telles qu'elles sont.

A peine a-t-il achevé de prononcer ces quelques mots que deux voitures d'état-major débouchent en trombe de l'allée. A l'intérieur se trouve le général Stuelpnagel, le colonel Eberhrad Finkh, intendant de l'armée allemande de l'Ouest, et le colonel César von Hofacker. Les trois hommes arrivent de Paris où le général von Stuelpnagel, a franchi personnellement le Rubicon sans la moindre hésitation. Après avoir appris la mort de Hitler dans l'après-midi, il a ordonné l'arrestation immédiate des officiers supérieurs de la SS et du SD. Ayant ainsi mis en marche en France, le processus de prise de pouvoir, premier pas vers un armistice avec les Alliés et vers l'évacuation de l'Europe occupée, Stuelpnagel vient donc  s'assurer du soutien de Kluge. Ce dernier a la désagréable tâche de leur apprendre que le Führer se porte très bien. C'est alors que Hofacker dit:

-Maréchal, ce qui vient de se passer à Berlin n'est pas décisif. Les décisions prises à Paris revêtent une beaucoup plus grande importance. Je vous supplie pour l'avenir de l'Allemagne d'agir comme l'aurait fait le maréchal Rommel, selon ses propres paroles prononcées au cours de la conférence secrète que nous avons eus dans cette même pièce le 9 juillet. Séparez-vous de Hitler, et prenez vous-même en main la libération à l'ouest. A Berlin, le pouvoir est aux mains du colonel-général Beck, futur chef de l'Etat. Créez ici même, un autre fait accompli. L'armée et la nation vous remercieront. Mettez fin à l'ouest au massacre sanglant. Empêchez une issue encore plus terrible et évitez à l'Allemagne la catastrophe la plus épouvantable de son histoire."

Kluge demeure assis, apparemment sans réaction, pendant toute la durée de l'intervention de Hofacker, puis se lève brusquement pour lancer : 

-C'est bien la première fois que j'entends parler d'une telle tentative d'assassinat."

 Kluge vient de définitivement retourner sa veste

 

 

Du côté de Paris

 

 

A Paris, contrairement à la plupart des districts militaires, où les nouvelles annonçant la mort de Hitler et les informations contradictoires assurant qu'il a survécu se croisent, l'"Opération Walkyrie" est exécutée avec davantage de succès.

Le commandant en chef Carl-Heinrich von Stülpnagel a tout organisé de main de maître, et certains de ses officiers, comme le lieutenant-colonel Cäsar von Hofacker un cousin de Stauffenberg, sont au courant de tous les détails de l'opération. Il est non seulement en contact avec les conspirateurs berlinois et parisiens, mais également avec la Résistance française. Les conjurés arrêtent environ 1 200 personnes du service de la sécurité, de la SS et de la Gestapo, et vont voir le Generalfeldmarschall von Kluge, qui avait la fonction d'Oberbefehlshaber West (commandant en chef du front de l'Ouest) en France et dont l'attitude vis-à-vis de la conjuration est demeurée très indécise, afin de lui demander d'établir le contact avec les Alliés, mais celui-ci refuse. Il destitue von Stülpnagel et von Hofacker de leurs fonctions et leur recommande de s'enfuir. Von Stülpnagel se résigne lorsque les mauvaises nouvelles en provenance de Berlin se multiplient, et donne l'ordre de libérer les prisonniers.

Il tente alors de se suicider et se blesse grièvement ; il est arrêté par la Gestapo, condamné à mort et exécuté à Berlin-Plötzensee le 30 août 1944.

 

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26/03/2006
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