Germanika

Le sens de la discipline

Un crédo pour tout Allemand , depuis sans doute l'age de pierre: la discipline, la hiérarchie, un ordre est un ordre!

Alors quel père allemand, quelle mère allemande de l'époque n'était pas reconnaissant à Adolf Hitler de remettre au pas cette graine de voyou qui échappait à tout contrôle parental.

Aussi les parents de jeunes devenus nazis suivent leurs enfants.

Ainsi, le nazisme était à la base un simple phénomène de délinquance juvénile généralisée et récupérée.

L'uniforme à vie

Le port de l'uniforme quasiment depuis le berceau et l'incorporation forcée dansdiverses organisations de jeunesse permet d'endoctriner les enfants dés le jeune âge. En portant l'uniforme corespondant à son organisation, le jeune se sent appartenir à un groupe dans lequel il devra se montrer physiquement et idéologiquement plus fort.

Dés l'âge de six ans jusqu'à dix, le garçon est Pimf. Il reçoit un carnet de note qui évalue ses progrès. A la fin il passera des épreuves sportives, on testera l'étendue de son dévelopement idéologique.

Il lui faudra prêter le serment suivant: "En présence de cet étendard de sang, qui représente notre Führer, je jure de consacrer toute mon énergie et toute ma force au sauveur de notre pays, Adolf Hitler. Je suis prêt à donner ma vie pour lui, et je m'en remets à Dieu."

Ensuite les portes du Jungvolk lui sont ouvertes.

Pour les filles, de dix à quatorze ans, il convient de faire partie des Jungmaedel (jeunes vierges). Elles portaient comme uniforme un chemisier blanc, une jupe bleue et de lourdes chaussures de marche.

De quatorze à dix-huit ans, il fait partie des Jeunesses hitlériennes.En 1939, cette incorporation devient obligatoire. Les autres organisations de jeunesse non nazies sont interdites depuis 1936.

Les filles deviennent membres de la Bund Deutscher Maedel à quatorze ans, jusqu'à leur vingt et un ans.

A dix-huit ans, il leur faut parfois effectuer un an de service agricole (Land Jahr).

Les meilleurs élément parmi les garçons des Jeunesses hitlèriennes auront droit dés l'âge de douze ans aux écoles Adolf Hitler dirigées par les Jeunesses Hitlériennes

Pour l'élite, il y avait les Instituts politiques nationaux d'Education dirigés par les SS, et qui se voulaient une réminescence des académie militaire prussiennes.

Les meilleurs, et surtout les plus fanatiques étudiants des écoles Adolf Hitler et des Instituts politiques avaient accès aux châteaux de l'Ordre. On y retrouvait l'atmosphère des Châteux de l'Ordre des Chevaliers Teutoniques du XIVème et XVème siècles. Ils y demeuraient cinq ans.

Le choix de l'irrationnel

IL reste une chose à faire pour bien "tenir" cette brigade de jeunes loups: effacer la raison. Surtout, qu'ils ne réfléchissent pas, et que rien de censé ne les anime! C'est la destruction totale de la Raison, qu'utilisent courrament les mouvements sectaires.

Le mépris de la science n'est pas nouveau en Allemeagne, il s'exprime déjà librement en 1900, en faveur d'un romantisme duquel surgissent les héros germaniques, la mystique quête du Graal et la notion de race supérieure.

La notion de race prime sur toute éducation. Les nazis s'emparent de cette notion avec bonheur et s'employent dés le départ d'en bourrer le maximum de jeunes crânes blonds.

L'irrationnel permet toutes les interprétations, et surtout, il permet au jeune de s'évader de sa misère quotidienne.Oln le fait rêver, sans soucier que celà l'incitera un jour à commettre des actes qui seront pour leurs victimes de véritables cauchemards.

Seul l'instinct racial inné est retenu comme valable.A la religion chrétienne se substitue une religion du sang. Les nazis proposent une religion proprement allemande, remontant aux plus lointaines traditions ancestrales. L'instinct fait place au puritanisme bourgeois qui n'a plus lieu d'être dans cette Allemagne en crise. L'instinct, le sang, le Volk plaisent aux jeunes: ce sont des notions anti-materialistes. Lorsque l'on a plus rien, que ses parents ont tout perdu, souvent jusqu'à leur dignité, celà constitue une nouvelle religion bien attrayante!

Comme je l'ai déjà mentionné plus haut, une culture de l'irrationnel existait déjà. On peut retrouver dans le Ronantisme Allemand l'idéologie mêre du Nazisme.

De plus, le nazisme prône la liberté sexuelle, au nom des lois naturelles de la reproduction. La fille mère, quel que soit son âge, devient une persone à part entière alors que jusqu'alors, elle était bannie, chassée, et connaissait la plupart du temps un sort funeste.

Les jeunes filles sont donc libérées de l'appréhension de se livrer à des jeux érotiques puisque tomber enceinte jeune et sans être mariée ne constitue plus une déchéance. Elles répondent spontannément et sans complexe aux solicitations de leurs collegues masculins.

Des Lebensborns (maternités SS) seront créées, pour permettre aux jeunes filles d'accoucher en toute discrétion, pourvu que le père de l'enfant soit aryen.

Le règne du fantasme

...Et la permission de l'interdit! Car désormais, on propose aux jeunes comme nouvelle alternative de s'enrichir par la conquête des richesses d'autrui plutôt que par le travail personnel. L'Allemagne devient cet immense vaisseau remplis de flibustiers, prêt à l'abordage.

Pour ceux qui  douteraient encore du bien-fondé de se servir sans trop se fatiguer, en évoquant juste le droit du sang et de la race qui va avec, on leur désigne leurs parents: où en sont-ils avec leurs idées empiriques? Ils ont perdu une guerre, et ils laissent supporter les conséquences de leur échec sur les jeunes épaules de leur progéniture...

Le retour aux temps primitifs.

On rappelle aux jeunes leurs origines Barbares, censés constituer une fierté. Puisqu'ils ont un sang barbare, on leur permet de se comporter comme tel.On leur propose d'être les nouveaux chevaliers teutoniques...ils disposent avec joie!

La libre violence

Cette fois encore, le jeune trouve réponse à ses fantasmes: tel le jeune loup, il peut -et il doit- se livrer à la violence.