Germanika

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Nasisme et éducation

 

Nazisme et éducation:

dites Heil!

Comment on a dressé tout un peuple au culte du Volk.

Comment les Allemands deviennent un peuple en communauté organique, sans organisation de votes et de constitution.

 

La Première Guerre Mondiale a été à l'origine des révolutions communistes et fascistes.

Mais pour installer sa politique et son concept, Hitler n'a fait que reprendre des notions qui existaient déjà dés la fin du XVIIIème siècle en Allemagne telles que l'exaltation de l'héroïsme, du patriotisme.

Le sentiment du Volk existait depuis des centaines d'années dans l'Empire allemand constitué de plusieurs états.

Bien entendu, il a fallu que cet Esprit "Volk" soit entretenu par un contexte socio-économique.

La fin de la première guerre laisse l'Allemagne vaincue, exsangue. On ne se soucie plus d'inculquer de l'instruction et de l'éducation aux jeunes. Les pères, lorsqu'ils ne sont pas morts sur les champs de bataille, reviennent souvent blessés, infirmes, dévalués. Ces pères aigris ne constituent donc pas de bons modèles pour leurs enfants.

La fin est omniprésente, la guerre civile est constante. Chaque parti a sa propre milice armée, et on assiste à des bagarres perpetuelles, à des règlements de comptes, à des assassinats à peines masqués et rarements dévoilés.

Une importante fracture entre jeunes et gens âgés est également une des cause de la montée du nazisme: se sont les jeunes gens qui apporteront leur voix au national-socialisme. Les plus de cinquante ans demeurent nostalgiques de l'Allemagne impériale.

Les chefs Nazis saisissent cette détresse des nombreux jeunes de l'Allemagne des années '30, des jeunes qui sont autant de voix potentielles, et décide de l'exploiter.

Hitler va donc proposer un certain nombre de solutions susceptibles de plaire aux jeunes.Il propose des champs attrayants à des jeunes qui ont perdu tout espoir. Il leur expose la perspective d'un avenir meilleur.

 

Solutions attrayantes pour une époque sombre.

 

Le rapport avec la Nature est réintroduit, pour que le jeune ressente une certaine pureté que le contexte de misère sociale dans lequel il vit ne saurait guère lui apporter.

On inculque le sens du mouvement, la notion du corps. Le jeune se réapproprie son corps. Il apprend à l'entretenir, grâce à une vie saine, à la gymnastique, au bronzage.Le gamin anémié, maigre, blanc commme un cachet d'aspirine est invité à participer à des camps à la campagne.Il en revient vivifié et gonflé d'un orgeuil nouveau.Il a pris conscience de l'unité de son corps avec la nature.De  plus, il a appris à découvrir le monde rural. C'est l'égalité, la Fraternité entre tous les Allemands, cette appartenance au même peuple qui ressurgit. La Patrie prend la place laissée par le Père, blessé par une guerre dont il est sorti vaincu.

Le jeune s'identifie, il se découvre une appartenance.

On lui propose de s'organiser en bande, ce que de tout temps, il a tendance à faire naturellement.

 

                     

                 Jeunesse Hitlérienne 1936

Un ennemi tout désigné

 

Il s'agit encore de justifier au jeune la terrible situation socio-économique dans laquelle il demeure plongé. Parceque lorsqu'il rentre de son stage à la campagne, les problèmes à la maison ressurgissent: misère sociale totale, anarchie, voix sans issue.

Fatalement, même le plus obtus des jeunes est forcé de se poser la question: pourquoi? Pourquoi tout ça?

Il convient donc de désigner un responsable de tous les maux de l'Allemagne.

Le Juif sera tout désigné pour jouer ce rôle.

Le juif s'empare de toutes les bonnes places, dirige et commande tout.

Le juif déteste l'Allemand. C'est donc une légitime défense, un devoir même, pour tout bon Allemand aryen de supprimer le juif, de l'étouffer même dans l'oeuf car tout petit juif deviendra grand...

Les jeunes sont incités à la haine raciale.

Un jeune à besoin de se défouler: on lui offre un ennemi tout désigné.

On crée un contexte de paranoïa pour ériger le fanatisme à son pôle le plus absurde (et le plus ignoble). Les nazis jouent beaucoup du contexte d'insécurité dans lequel évoluent les jeunes, et le grossissent à la loupe. (Ca vous dit quelque chose, dans les actualités du 20 h à TF1? C'est normal.C'est avec les vieilles casseroles que l'on fait les meilleures soupes!)

L'antisémitisme règne donc en maître. Le Juif et sa religion doit disparaître. Et il convient aussi de s'attaquer à ses filles: les religions chrétiennes, car ce sont des religions de contraintes.

 

L'introduction du Darwinisme

 

Le jeune apprend ausi qu'il n'y a de place que pour les meilleurs. Pour sélectionner, il convient de faire la guerre, et autant que possible, de supprimer le faible.

Le fort ne doit pas soutenir le faible: il a mieux à faire. En effet, son but, le but de tout bon Allemand, est d'atteindre le sommet, l'idéal du Surhomme.

Ce concept paraît assez opaque à un jeune vivant en 2006 dans la communauté Européenne, mais pour un Allemand des années'30 qui rentre chez lui et constate chaque jour la misère de son foyer, celà peut paraître être une porte de sortie interressante.

Comme les nazis devinent sans peine que la vision qu'a le jeune est loin d'être reluisante, ils lui inculquent: "Ce monde est pourri. Nous devons le saccager". 

                                          (Suite)

Pour complèter votre information

Lecture

 

Julius Evola "Eléments pour une éducation raciale" Paradès 1984.

William L.Shirer "Le Troisième Reich, des origines à la chute", tome 1, Stock, 1973

 

 

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26/03/2006
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