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La Bible exceptée, aucun livre ne se vendit aussi bien durant le régime nazi 

Au départ, Hitler voulait intituler son ouvrage "Quatre ans et demi de Combat contre le mensonge, la Stupidité et la lâcheté". (tiens, ce titre s'adapte bien au monde que je vis...) mais Max Amann, directeur des publications nazies trouvent le titre trop long et pas commercial. Il l'abrège donc pour ne retenir que Mon Combat (Mein Kampf).

Le premier volume, de 400 pages environs, est publié en automne 1925. Il coûtait 12 marks,, soit le double du prix habituels des livres édités en Allemagne. Cette année-là, on compte 9473 exemplaires vendus.

Les ventes tombent à 3015 livres en 1928.

La relève des ventes accompagne celle du Parti nazi: elle atteint 54 086 en 1930.Une version  moin chère est disponible, à 8 marks.

Pendant ses douze premiers mois de fonction comme chancelier, Hitler vend un million d'exemplaires, et ses droits d'auteur dépassent un million de marks à partir du 1 er janvier 1933. Il devient l'auteur le mieux payé d'Allemagne, et par conséquant, millionnaire.

Tout exemplaire acheté n'a pas été forcément lu: même des nazis convaincus trouvaient la brique indigeste et souvent, ils ne parvenaient pas à aller au bout de leur lecture.

Bien entendu, pendant toute la durée du régime, il était plus que recommandé à tout foyer Allemand de l'avoir en sa possession.

Il était d'usage de l'offrir en cadeau aux jeunes mariés.

Tout écolier recevait un exemplaire à la fin de ses études.

En tout cas, tous les projets funestes du Führer étaient consignés dedans. Ce livre ne cachait rien des tragiques événements qui se sont déroulés durant le régime Nazi. Hitler a réellement exposé son plan et il a été donné à tous de la connaître. 

Dés le premier volume, Hitler traite longuement du problème du Lebensraum (espace vital). On retrouve déjà son obssession d'allez conquérir les terres de l'Est.Il propose d'agir comme les anciens chevaliers teutoniques, c'est à dire de récupèrer les terres slaves.

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