Germanika

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Le baron Philipp von Boeselager

   

 Philipp von

 Boeselager

 

Philipp von Boeselager est né en septembre 1917 près de bonn.

Issu d'une vieille famille de la noblesse catholique, dont la maxime est : « Et Si omnes, ego non »  ( Nous ne faisons pas comme tout le monde )

 il rentre en 1928 chez les jésuites. Il envisage de devenir diplomate, mais sur les conseils de son grand père, et aussi pour ne pas devoir s'inscrire au Parti nazi, il renonce à son projet et s'engage donc dans l'armée. Il commence sa formation militaire dans un régiment de cavalerie.

Lors de la campagne de France de 1940, il refuse d'attaquer un village français la veille de la mise en application de l'armistice du 22 juin 1940. Il menace même son supérieur avec son arme, si ce dernier maintenait l'ordre d'attaquer.

En 1941, il participe à la campagne de Russie. Il est blessé à l'épaule près de Moscou la même année.

Ensuite, il devient officier d'ordonnance à l'état-major du groupe d'armée central auprès du maréchal von Kluge.

Il se retrouve dans le même état-major que le colonel Henning von Tresckow, fervant opposant à Hitler.

Des atrocités commises sur des Tziganes achèvent, si il le fallait encore, de convaincre Boeselager de s'engager dans la lutte contre le nazisme en compagnie de von Tresckow.

Ils décident de tuer Hitler et Himmler lors de leur viste sur le front de l'Est. Mais Himmler ne vient pas, par conséquent, l'attentat est annulé.

C'est à Boeselager à qui il incombe de fournir les explosifs pour l'attentat du 20 juillet 1944. Il doit ensuite mener son régiment de cavalerie, soit 1200 soldats, jusqu'à Berlin pour soutenir le coup d'Etat. Mais avant de parvenir à Berlin, il est informé à temps par son frère de l'échec de l'attentat.

Il retourne aussi discrètement que possible avec ses cavaliers d'où il vient. Les hommes, interloqués, obéissent et ont le bon goût de ne pas dénoncer leur commandant.

Von Boeselager, s'attendant à être arrêté, garde précieusement sur lui une capsule de cyanure. Il ne veut pas vendre ses complices sous la torture.

Il ne sera finalement pas inquiété et vit toujours.

En février 2004, il a reçu la Légion d'honneur pour avoir refusé d'attaquer le village français en 1940. 

 

 

                                    

                             Boeselager, major et commandant du régiment 41

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



09/04/2006
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